Le grand et spacieux édifice est érigé en opposition avec le Sauveur, qui est l’arbre de vie. Glenn L. Pace, des soixante-dix, montre le contraste entre les principes de Dieu et le comportement des gens dans le grand et spacieux édifice : « Pour ceux d’entre vous qui se rapprochent imperceptiblement de ce grand et spacieux édifice, laissez-moi vous dire clairement que les gens de cet édifice n’ont absolument rien à offrir, excepté une satisfaction immédiate et à court terme liée inévitablement à un chagrin et à une souffrance à long terme. Les commandements auxquels vous obéissez n’ont pas été donnés par un Dieu froid pour vous empêcher de vous amuser, mais par un Père céleste aimant qui veut que vous soyez heureux pendant votre vie sur terre ainsi que dans l’au-delà. « Comparez les bénédictions de l’observance de la Parole de Sagesse à celles qui vous sont accessibles si vous choisissez de faire la fête avec les gens du grand et spacieux édifice. Comparez la joie de l’humour et des traits d’esprit raffinés aux rires avinés, bêtes, grossiers et bruyants. Comparez nos jeunes filles fidèles qui savent encore rougir à celles qui, ayant depuis longtemps perdu cette capacité, essaient de vous persuader de les rejoindre dans leur perte. Comparez la pratique d’édifier les autres à celle de les écraser. Comparez la capacité de recevoir dans votre vie la révélation et la direction , à ce qui se passe quand on est flottant et emporté à tout vent de doctrine. Comparez le fait de détenir la prêtrise de Dieu à tout ce que vous voyez se passer dans ce grand et spacieux édifice » (Conference Report, octobre 1987, p. 49-50 ; ou Ensign, novembre 1987, p. 40).
L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres, nous prévient que le souci des biens matériels est un comportement typique de ceux qui se trouvent dans le grand et spacieux édifice : « Les cris actuels que nous entendons venir de l’édifice grand et spacieux nous tentent de rivaliser dans l’acquisition des choses du monde. Nous pensons que nous avons besoin d’une maison plus grande, avec un garage pour trois voitures et un véhicule de loisirs garé à côté. Nous voulons des vêtements de marque, des téléviseurs supplémentaires (qui ont tous [un lecteur de DVD]), le dernier modèle d’ordinateur et la voiture la plus récente. Ces articles sont souvent achetés à crédit sans que nous nous préoccupions de nos besoins futurs. Le résultat de ce plaisir momentané est un accroissement des procès pour dettes et des familles bien trop préoccupées par leurs charges financières » (Conference Report, octobre 1995, p. 45 ; ou Le Liahona, janvier 1996, p. 35).
Dans le songe de Léhi, les dédaigneux et les railleurs se moquent de ceux qui prennent du fruit, qui aiment Dieu et veulent le servir. Neal A. Maxwell nous rappelle que nous devons tenir le bouclier de la foi quand nous voyons et entendons les dédaigneux dans ce grand et spacieux édifice : « Nous devons nous attendre à ce que beaucoup nous considèrent avec indifférence. D’autres nous trouveront bizarres ou égarés. Ne faisons pas attention aux doigts tendus qui, ironie des choses, appartiennent finalement à ceux qui, s’ennuyant, considèrent que ‘le grand et spacieux édifice’ est un hôtel de troisième classe trop petit et sans intérêt (voir 1 Néphi 8:31-33). Ne nous moquons pas des railleurs, ne faisons pas attention à eux (voir D&A 31:9). Utilisons au contraire notre énergie pour brandir le bouclier de la foi afin d’éteindre les traits enflammés lancés sur nous » (Conference Report, Octobre 2003, p. 108 ; ou Le Liahona, novembre 2003, p. 102).