Dans 2 Néphi 5:11, 13, Néphi dit que son peuple a prospéré dans l’élevage de bétail et de troupeaux et dans ses cultures. Souvent nous associons la prospérité à des bénédictions tangibles comme la richesse ou les biens matériels du monde. Heber J. Grant (1856-1945) a enseigné ce qu’est la véritable prospérité : « Lorsque je parle de prospérité, je ne pense pas seulement à l’argent… Ce que je considère comme la véritable prospérité… c’est l’accroissement de la connaissance de Dieu, du témoignage et du pouvoir de vivre l’Évangile et d’inspirer à notre famille de le faire aussi. C’est cela la véritable prospérité » (Gospel Standards, comp. G. Homer Durham, 1941, p. 58 ; cité également par James E. Faust, dans Conference Report, oct. 1998, p. 74 ou L’Étoile, janv. 1999, p. 68).
S’exprimant sur la façon dont la dîme conduit à la véritable prospérité, James E. Faust (1920-2007), de la Première Présidence, cite une expérience racontée par sœur Yaeko Seki : « Nous passions, ma famille et moi, une journée dans le parc National des Alpes japonaises… J’attendais notre quatrième enfant. Me sentant assez fatiguée, je me suis couchée sous les arbres… Je me suis mise à penser à nos difficultés financières. Le coeur lourd, j’ai fondu en larmes. ‘Seigneur, nous payons complètement la dîme. Nous avons sacrifié tant de choses. Quand les écluses des cieux s’ouvriront-elles pour nous ? Quand nos fardeaux seront-ils allégés ?’ « J’ai prié de tout mon coeur. Puis je me suis tournée pour regarder mon mari et mes enfants qui jouaient et riaient ensemble… Tout à coup, l’Esprit m’a témoigné que mes bénédictions étaient abondantes et que ma famille était la plus grande bénédiction que mon Père céleste pouvait me donner » (dans Conference Report, oct. 1998, p. 74 ou L’Étoile, janv. 1999, p. 68).