L’ouvrage Lectures on Faith enseigne pourquoi l’omniscience de Dieu est nécessaire : « Sans la connaissance de toutes choses, Dieu ne serait pas capable de sauver l’une quelconque de ses créatures, car c’est en raison de la connaissance qu’il a de toutes choses, depuis le commencement jusqu’à la fin, qu’il lui est possible de donner cette compréhension à ses créatures qui, de ce fait, deviennent participantes de la vie éternelle. De plus, si l’idée que Dieu possède toute connaissance n’existait pas dans l’esprit des hommes, il leur serait impossible d’exercer leur foi en lui » (1985, p. 51-52).
Neal A. Maxwell explique que Dieu doit tout savoir pour accomplir son œuvre qui est de réaliser l’immortalité et la vie éternelle : « Ceux qui essayent de nuancer l’omniscience de Dieu ne comprennent pas qu’il n’a aucun besoin d’apprendre de nouvelles choses pour tuer l’ennui. L’amour de Dieu étant également parfait, il y a, en fait, une joie divine dans cette ‘ronde éternelle’ qui nous semble n’être que routine et répétition. Dieu tire l’immensité et la continuité de sa joie et de sa gloire en augmentant et en faisant avancer ses créations, non en faisant de nouvelles expériences intellectuelles. « Il y a, par conséquent, une profonde différence entre un Dieu omniscient et la fausse notion que Dieu serait dans une sorte de programme d’étude postdoctoral, toujours à la recherche de vérités essentielles supplémentaires et de données vitales. Si tel était le cas, Dieu pourrait à tout moment en découvrir de nouvelles qui lui étaient inconnues auparavant et qui restructureraient, diminueraient ou concurrenceraient certaines de celles qu’il connaissait déjà. La prophétie serait de la pure prédiction. Les hypothèses de plan ayant trait à notre rédemption auraient besoin d’être revues. Heureusement pour nous, son plan de salut est constamment en cours de réalisation et n’est pas constamment en cours de révision… « Très concrètement, tout ce que nous avons besoin de savoir, c’est que Dieu sait tout ! » (All These Things Shall Give Thee Experience, 1979, p. 14-15, 21).