Le Christ est le « gardien de la porte »

l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours

James E. Faust traite de l’intérêt de savoir qu’un jour nous nous tiendrons devant le Sauveur pour rendre des comptes de notre vie : « Je me souviens d’une étude effectuée il y a des années pour déterminer quelles influences maintiennent les jeunes sur le chemin étroit et resserré. Bien entendu, il y avait plusieurs facteurs décisifs. Tous étaient importants : l’influence des parents, des consultants de la prêtrise, des consultantes des Jeunes Filles, des chefs scouts et des camarades. Mais j’ai eu la surprise d’apprendre qu’il y avait un facteur très important qu’on retrouvait tout au long de cette étude. C’était la croyance qu’un jour chacun de nous devrait rendre compte de ses actes au Seigneur. Beaucoup croyaient que ‘le gardien de la porte est le Très-Saint d’Israël, et il n’y place aucun serviteur ; et il n’y a pas d’autre voie que la porte ; car il ne peut être trompé, car Seigneur Dieu est son nom’ (2 Néphi 9:41). Les jeunes qui avaient une perspective éternelle avaient davantage de force spirituelle et de détermination. Le sentiment d’avoir à répondre de nos actes et de notre intendance au Sauveur et le fait d’agir en conséquence nous assurent une grande protection spirituelle » (« Qui êtes-vous, selon vous ? » Le Liahona, juin 2001, p. 7).

Neal A. Maxwell décrit l’un des aspects rassurants du principe selon lequel Jésus lui-même, et nul autre, sera le juge final : « Jacob, dans 2 Néphi 9:41, parlant du chemin étroit et resserré, nous rappelle que le ‘gardien de la porte est le Très-Saint d’Israël’ et que Jésus ‘n’y place aucun serviteur’. Il souligne à juste titre que Jésus ‘ne peut être trompé’. On découvre également une autre dimension rassurante : non seulement le jugement final ne sera pas délégué, répondant ainsi aux exigences de la justice divine, mais la miséricorde divine ne peut être mieux rendue que par celui qui connaît des choses que lui seul peut connaître, comme les moments discrets de courage dans la vie de son troupeau, les gestes inaperçus de service chrétien, les pensées non exprimées qui ne peuvent être ‘reconnues’ d’aucune autre manière que par un jugement parfait » (For the Power Is in Them…, 1970, p. 37). Neal A. Maxwell explique en outre : « Le gardien autoproclamé de la porte est Jésus-Christ qui nous attend avec un désir aussi profond et divin de nous accueillir que de valider notre vie ; d’où la raison pour laquelle ‘il n’y place aucun serviteur’ (2 Néphi 9:41). Si nous le confessons maintenant, il nous confessera avec amour et nous laissera entrer ! » (Notwithstanding My Weakness, 1981, p. 124).

Le Livre de Mormon Manuel de l’élève

Références