Gordon B. Hinckley constate que la connaissance acquise grâce au Rétablissement nous permet de nous réjouir vraiment dans notre Sauveur : « En tant qu’Église, nous subissons des critiques, beaucoup de critiques. Les gens disent que nous ne croyons pas au Christ traditionnel de la Chrétienté. Il y a du vrai dans ce qu’ils disent. Notre foi et notre connaissance ne reposent pas sur une ancienne tradition, des croyances issues d’une compréhension limitée et de discussions presque interminables d’hommes essayant de parvenir à une définition du Christ ressuscité. Notre foi et notre connaissance proviennent du témoignage d’un prophète de cette dispensation, qui eut la vision du grand Dieu de l’univers et de son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus-Christ ressuscité. Ils lui ont parlé. Il leur a parlé. Il a rendu un témoignage direct, sans équivoque et sans honte de cette grande vision. C’était une vision du Tout-Puissant et du Rédempteur du monde, glorieuse au-delà de notre compréhension, mais certaine et sans équivoque quant à la connaissance qu’elle apporta. C’est à partir de cette connaissance, enracinée profondément dans le sol de la révélation moderne, que, selon les paroles de Néphi, nous ‘parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ, et nous écrivons selon nos prophéties, afin que [nous et] nos enfants sachent vers quelle source [nous pouvons nous] tourner pour obtenir la rémission de [nos] péchés’ (2 Néphi 25:26) » (Conference Report, avril 2002, p. 107-108 ; ou Le Liahona, juillet 2002, p. 102).
Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, fait le lien entre le fait de se réjouir en Jésus-Christ et le commandement d’obéir aux lois et aux ordonnances de l’Évangile : « La plus grande joie que j’aie ressentie m’a été procurée par l’occasion qui m’est donnée, comme l’a dit Néphi, de ‘parler du Christ, de me réjouir dans le Christ, de prêcher le Christ et de prophétiser le Christ’ (voir 2 Néphi 25:26) où que je sois et avec qui que je sois jusqu’à mon dernier souffle. Il n’y a certainement aucun but ni aucun honneur plus grand que d’être ‘[témoin] spécial du nom du Christ dans le monde entier’ (D&A 107:23). « Mais mon plus grand souci vient de cette responsabilité même. Une Écriture nous rappelle avec une puissante simplicité que ‘ceux qui annoncent l’Évangile… devraient vivre l’Évangile’ (1 Corinthiens 9:14). En plus de mes paroles, de mes enseignements et de mon témoignage oral, ma vie doit faire partie de ce témoignage de Jésus. Mon être même doit refléter la divinité de cette œuvre. Je ne supporterais pas que quoi que ce soit que je dise ou fasse réduise votre foi en Christ, votre amour pour l’Église ou l’estime que vous avez pour le saint apostolat » (Conference Report, octobre 1994, p. 39-40 ; ou Le Liahona, janvier 1995, p. 37).