Le Seigneur a commandé à Joseph Smith d’envoyer Martin Harris rendre visite à un savant. Oliver Cowdery raconte que lorsque Moroni a rendu visite pour la première fois à Joseph Smith, les 21 et 22 septembre 1823, il a cité la prophétie d’Ésaïe qui se trouve dans 2 Néphi 27 et a dit que Joseph devait l’accomplir : « ‘Cependant, dit-il, les versets stipulent que les paroles du livre, qui ont été scellées, devaient être présentées à un savant, avant d’être traduites ; car Dieu a décidé de laisser les hommes sans excuse, et de montrer aux humbles que son bras ne sera pas raccourci au point de ne pouvoir sauver’ » (« Lettre IV. à W. W. Phelps », Messenger and Advocate, février 1835, p. 80). Cette prophétie a été accomplie en 1828, lorsque Martin Harris a rendu visite au « savant » Charles Anthon (voir Joseph Smith, Histoire 1:63-65). Neal A. Maxwell, ancien membre du Collège des douze apôtres, fait le parallèle entre l’événement particulier qu’a été la rencontre avec le professeur Anthon, et la réaction générale des savants de ce monde au Livre de Mormon : « Ce n’est pas seulement une allusion au professeur Anthon, car le pronom personnel au pluriel ils est utilisé (2 Néphi 27:20). La mention fait penser à l’attitude de la plupart des savants de ce monde, qui, d’une manière générale, ne prennent pas le Livre de Mormon au sérieux. Même quand ils le lisent, ils ne le font pas sérieusement, si ce n’est avec l’idée préconçue que les miracles n’existent pas, et que la parution du Livre de Mormon par le ‘don et le pouvoir de Dieu’ est inconcevable » (« The Book of Mormon : A Great Answer to ‘the Great Question’ » par Monte S. Nyman et Charles D. Tate Jr., éd., The Book of Mormon : First Nephi, The Doctrinal Foundation 1988, p. 9).