Ezra Taft Benson, ancien président de l’Église, a déclaré que les membres de l’Église doivent proclamer avec force les vérités du Rétablissement. En le faisant, nous devenons les « siffleurs » dont il est parlé dans 2 Néphi 29:2-3 : « Notre tâche principale est de proclamer l’Évangile et de le faire efficacement. Nous ne sommes pas obligés de répondre à toutes les objections. Tout homme finit par se trouver au pied du mur de la foi et c’est là qu’il doit prendre position… « Le Livre de Mormon doit être utilisé en tant que ‘bannière pour mon peuple, qui appartient à la maison d’Israël’, déclare le Seigneur, et ses mots ‘siffleront jusqu’aux extrémités de la terre’ (2 Né.29:2). Nous, membres de l’Église, et particulièrement les missionnaires, devons être les ‘siffleurs’ ou ceux qui parlent et témoignent du Livre de Mormon aux extrémités de la terre. « Le Livre de Mormon est la grande bannière que nous devons utiliser… C’est lui qui nous permettra de trouver les personnes préparées à recevoir l’Évangile. Il ne contient pas de choses qui ‘plaisent au monde’ (1 Né. 6:5)… C’est un grand tamis » (Conference Report, avril 1975, p. 95-96 ; ou L’Étoile, août 1975, p. 45).
Le président Hinckley raconte l’exemple suivant d’une personne dont la vie a été changée à jamais grâce au Livre de Mormon : « [Le Livre de Mormon] a touché en bien la vie de millions de personnes qui l’ont lu à l’aide de la prière et ont médité ses paroles. Je voudrais vous parler de l’une d’entre elles que j’ai rencontrée récemment en Europe. « C’était un homme d’affaires qui réussissait dans ce qu’il entreprenait. Au cours de ses voyages, il rencontra deux de nos missionnaires. Ils essayèrent de fixer un rendez-vous pour l’instruire. Il essaya de s’en débarrasser mais accepta finalement de les écouter. Il accepta sans conviction ce qu’ils avaient à dire. Il acquit la conviction intellectuelle que ce qu’ils disaient était vrai, mais le cœur n’y était pas. « Il se décida à lire le Livre de Mormon. Il dit qu’il était un homme de ce monde et qu’il n’était pas dans sa nature de pleurer. Mais tandis qu’il lisait le livre, les larmes lui coulaient sur les joues. Cela le touchait. Il le relut et éprouva les mêmes émotions. Ce qui avait été une conversion de l’esprit devint une conversion du cœur. « Sa manière de vivre se modifia, et sa perspective changea. Il se lança dans l’œuvre du Seigneur. Aujourd’hui, il remplit un appel élevé et saint dans la cause qu’il en est venu à aimer » (Conference Report, octobre 1990, p. 70 ; ou Ensign, nov. 1991, p. 52).
Consultez le tableau « Le bois de Juda et le bois de Joseph » en annexe (page 442).