« Se faire un festin des paroles du Christ » (2 Néphi 31:20) compare notre disposition à recevoir les paroles du Christ à la participation à un repas somptueux. Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, enseigne que nous nous faisons un festin des paroles du Christ lorsque nous les désirons et que nous y obéissons : « Se faire un festin signifie plus que goûter. Se faire un festin signifie savourer. Nous savourons les Écritures en les étudiant dans un esprit de délicieuse découverte et de fidèle obéissance. Lorsque nous nous faisons un festin des paroles du Christ, celles-ci sont écrites ‘sur des tables de chair, sur les cœurs’ (2 Corinthiens 3:3). Elles deviennent partie intégrante de notre nature » (Conference Report, octobre 2000, p. 19 ; ou Le Liahona, janvier 2001, p. 21). Où pouvons-nous trouver la « parole du Christ » dont nous devons nous faire un festin ? Ezra Taft Benson (1899-1994), ancien président de l’Église, explique : « Selon les paroles du Livre de Mormon, nous avons besoin ‘de croire au Christ et de ne pas le nier.’ (2 Néphi 25:28)… Nous devons aller au Christ et être rendus parfait en lui. (Moroni 10:32)… Nous devons venir, nous « faisant un festin des paroles du Christ » (2 Néphi 31:20), telles que nous les recevons par l’intermédiaire de ses Écritures, de son Oint et de son Esprit Saint » (A Witness and a Warning 1988, p. 51).
Robert D. Hales explique que pour se faire un festin des paroles du Christ, il faut absorber et assimiler ses enseignements, tout comme on absorbe et assimile un repas : « Si vous et moi voulons nous faire un festin des paroles du Christ, nous devons étudier les Écritures et absorber ses paroles en les méditant et en les intégrant à toutes nos pensées et à toutes nos actions. » (Conference Report, octobre 1998, p. 16 ; ou L’Étoile, janvier 1999, p. 16).
Plus récemment, Frère Hales a dit que se faire un festin des Écritures est un moyen d’entendre la voix du Seigneur dans notre vie : « Si nous n’avons pas la parole de Dieu ou si nous ne nous y accrochons pas ou si nous n’y prêtons pas attention, nous nous égarerons sur des chemins étranges et serons perdus, que ce soit à titre individuel, familial ou national. Voix comme venant de la poussière, les prophètes du Seigneur nous crient, à nous qui sommes sur terre aujourd’hui :Saisissez-vous des Écritures ! Accrochez-vous-y, appliquez-les à votre vie, suivez-les, réjouissez-vous d’elles, faites-vous-en un festin. Ne les grignotez pas. Elles sont ‘le pouvoir de Dieu pour le salut’ [D&A 68:4] qui nous ramène à notre Sauveur, Jésus-Christ. « Si le Sauveur était parmi nous dans la chair aujourd’hui, il nous instruirait à partir des Écritures comme il l’a fait quand il était sur terre… Ses paroles résonnent : ‘Vous sondez les Écritures ; parce que,… ce sont elles qui rendent témoignage de moi’ (Jean 5:39), un témoignage rendu par le Saint-Esprit, car ‘par le pouvoir du Saint-Esprit vous pouvez connaître la vérité de toutes choses’ (Moroni 10:5)… « Quelle grande bénédiction ! Car, quand nous voulons parler à Dieu, nous prions. Et quand nous voulons qu’il nous parle, nous sondons les Écritures ; car ses paroles sont exprimées par ses prophètes. Il nous instruira ensuite si nous écoutons les murmures du Saint-Esprit » (Conference Report, octobre 2006, p. 26-27 ; ou Le Liahona, novembre 2006, p. 26).