Joseph B. Wirthlin (1917-2008), du Collège des douze apôtres, a enseigné que nous devons passer chaque jour de notre vie à la recherche de la vie éternelle en signe de gratitude pour la dette que Jésus-Christ a payée en notre faveur : « Comment pourrons-nous jamais rembourser la dette que nous avons envers le Sauveur ? Il a payé une dette qu’il n’avait pas contractée pour nous libérer d’une dette que nous ne pourrons jamais rembourser. Grâce à lui, nous vivrons à jamais. Grâce à son expiation infinie, nos péchés peuvent être balayés, nous permettant de connaître le plus grand de tous les dons de Dieu, la vie éternelle (voir D&A 14:7). « Un tel don peut-il avoir un prix ? Pourrons-nous jamais compenser un tel don ? Benjamin, prophète et roi dans le Livre de Mormon, enseigne : ‘Si vous exprimiez tous les remerciements et toutes les louanges que votre âme tout entière a le pouvoir de posséder… [et] si vous le serviez de votre âme tout entière, vous ne seriez encore que des serviteurs inutiles’ (Mosiah 2:20-21) » (Conference Report, avr. 2004, p. 44 ou Le Liahona, mai 2004, p. 43).
L’une des meilleures façons pour chacun d’entre nous de témoigner de la reconnaissance pour ce que notre Père céleste et Jésus-Christ nous ont donné est d’obéir aux commandements. Joseph Fielding Smith (1876-1972) enseigne : « Nous manquons extrêmement de reconnaissance envers notre Père et son Fils bien-aimé lorsqu’en toute humilité, avec un ‘cœur brisé et un esprit contrit’, nous nous montrons réticents à obéir aux commandements. La violation de tout commandement divin est un acte des plus ingrats au regard de tout ce qui a été accompli en notre faveur par l’intermédiaire de l’expiation de notre Sauveur. « Nous ne serons jamais capables de rembourser notre dette. La reconnaissance que nous éprouvons doit être pleine au point de déborder d’amour et d’obéissance pour sa grande et tendre miséricorde. Étant donné tout ce qu’il a fait, nous ne devrions jamais le décevoir. Il nous a rachetés à un grand prix, celui de sa grande souffrance et de l’effusion de son sang en sacrifice sur la croix. « Maintenant, il nous demande de garder ses commandements. Il dit qu’ils ne sont pas pénibles et il y en a tant parmi nous qui ne sont pas disposés à le faire. Je parle ici des habitants de la terre en général. Nous ne sommes pas disposés à le faire. C’est très certainement une marque d’ingratitude. Nous sommes ingrats. « Chaque membre de l’Église qui viole le jour de sabbat, qui ne paye pas sa dîme honnêtement, qui ne respecte pas la Parole de Sagesse, qui viole délibérément tout autre commandement donné par le Seigneur est ingrat envers le Fils de Dieu, et une personne ingrate envers le Fils de Dieu est ingrate envers le Père qui l’a envoyé » (Doctrines of Salvation (I), comp. Bruce R. McConkie, 3 vols., 1954-1956, p. 131-132).