Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres, témoigne que la paix de la conscience vient d’un repentir sincère et d’une vie juste : « Dieu veut que chacun de ses enfants obtienne la bénédiction suprême de la paix de la conscience (voir Mosiah 4:2–3). Une conscience paisible nous libère de l’angoisse, du chagrin, de la culpabilité, de la honte et de l’auto-condamnation. Elle pose la fondation du bonheur… « Vous pouvez retrouver la paix de la conscience en vous repentant des transgressions personnelles qui causent votre trouble intérieur… « L’infraction d’une loi par le péché ou la transgression cause l’angoisse de l’esprit et du cœur provoquée par une conscience offensée. Notre Père éternel qui savait que tous ses enfants, à l’exception de son Fils unique, Jésus-Christ, enfreindraient ses lois involontairement ou intentionnellement a fourni un moyen de corriger les conséquences de tels actes. Que la violation soit grande ou petite, la solution est la même : le repentir complet par la foi en Jésus- Christ et en son expiation ainsi que l’obéissance à ses commandements » (Conference Report, oct. 2004, p. 14-15 ou Le Liahona, nov. 2004, p. 15-16).
Boyd K. Packer recommande à ceux qui recherchent la paix de conscience par le repentir de persévérer jusqu’à ce qu’ils obtiennent le pardon : « L’Évangile nous enseigne que l’on peut être soulagé du tourment et de la culpabilité en se repentant. Il n’y a pas d’habitude, de dépendance, de rébellion, de transgression, d’offense qui ne puisse être complètement pardonnée comme cela est promis, sauf pour le petit nombre de ceux qui prennent le chemin de la perdition après avoir connu une plénitude… « Le grand matin du pardon ne se produira sans doute pas immédiatement. N’abandonnez pas si vous n’y arrivez pas du premier coup. La partie la plus difficile du repentir est souvent de se pardonner à soi-même. Le découragement fait partie de l’épreuve. N’abandonnez pas. Ce matin radieux viendra. « Alors, la ‘paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence’ reviendra dans votre vie (Philippiens 4:7). Alors, comme lui, vous ne vous rappellerez plus vos péchés. Comment le saurez-vous ? Vous le saurez ! (voir Mosiah 4:1-3) » (Conference Report, oct. 1995, p. 22, 24 ou Ensign, nov. 1995, p. 19-20).