Dans la révélation moderne, le Seigneur nous recommande : « Soyez un ; et si vous n’êtes pas un, vous n’êtes pas de moi » (D&A 38:27). Henry B. Eyring, de la Première Présidence, fait le commentaire suivant concernant les divisions qui règnent dans notre monde déchu et sur l’unité qu’apporte l’obéissance aux commandements : « Avec la chute, il s’est avéré que vivre dans l’unité ne serait pas facile… « … Nous avons besoin d’avoir l’espoir que nous pouvons connaître l’unité dans cette vie et nous qualifier pour l’avoir à jamais dans le monde à venir… « Si nous voulons l’unité, nous devons respecter des commandements qui se rapportent à la façon dont nous nous sentons. Nous devons pardonner et ne garder aucune rancune envers ceux qui nous offensent » (Conference Report, apr. 1998, p. 85-86, 88 ou L’Étoile, juill. 1998, p. 75, 77).
L’unité et l’amour reviennent lorsque le peuple d’Alma se réengage à vivre les commandements de Dieu. Alors membre des soixante-dix, C. Max Caldwell a dit que cet accroissement d’amour est un état qui a besoin d’être développé : « L’amour de Jésus était inséparablement lié et consécutif à toute une vie consacrée à servir les autres, à faire des sacrifices et à donner pour les autres. Nous ne pouvons développer un amour semblable à celui du Christ qu’en mettant en pratique le processus prescrit par le Maître… « La charité n’est pas qu’un précepte, un principe ou un mot pour décrire des actes ou un comportement. C’est plutôt un état intérieur qui doit être cultivé et vécu pour être compris. Nous possédons la charité quand elle fait partie de notre nature. Les gens qui ont la charité ont de l’amour pour le Sauveur, ont accepté son amour et aiment les autres comme il les aime » (Conference Report, oct. 1992, p. 40 ou Ensign, nov. 1992, p. 30).