Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, enseigne que l’envie, issue de l’influence du monde, est en opposition avec l’amour parfait de Dieu : « On a dit que l’envie est le seul péché que nul n’avoue volontiers. Mais un vieux proverbe danois indique combien cette tendance peut être répandue : ‘Si l’envie était une fièvre, chacun dans le monde serait malade’… Il nous semble que, plus les autres grandissent, plus nous devons diminuer. Malheureusement, il nous arrive d’agir comme si c’était le cas. « Comment cela se fait-il, alors que nous voudrions tant réagir autrement ? Je crois que l’une des raisons au moins est que, chaque jour, nous sommes soumis à diverses séductions qui nous disent que ce que nous avons est insuffisant. Il y a toujours quelqu’un ou quelque chose pour nous dire que nous devons être plus beaux, plus riches, plus applaudis ou plus admirés que nous n’avons l’impression de l’être. On nous dit que nous n’avons pas amassé assez de biens matériels ou que nous ne sommes pas allés dans assez d’endroits amusants. Nous sommes bombardés par le message qu’on nous a pesés dans la balance des choses du monde et que nous ne faisons pas le poids (voir Daniel 5:27)… « Mais ce n’est pas ainsi que Dieu agit… « Je témoigne que nul d’entre nous n’est moins aimé de Dieu qu’un autre. Je témoigne qu’il aime chacun de nous, avec ses insécurités, ses anxiétés, son image de lui-même, etc. Il ne mesure pas nos talents, notre apparence, notre profession ou nos biens matériels. Il encourage chaque coureur, rappelant que c’est contre le péché que nous concourons, non les uns contre les autres. Je sais que, si nous sommes fidèles, un manteau de justice parfaitement ajusté est prêt et attend chacun (voir Esaïe 61:10 ; 2 Néphi 4:33 ; 9:14), ‘des vêtements… blanchis dans le sang de l’agneau’ (Apocalypse 7:14). Puissions-nous nous encourager les uns les autres dans nos efforts pour remporter le prix » (Conference Report, avril 2002, p. 72, 74 ; ou Le Liahona, mai 2002, p. 63-64).