Ceux qui œuvrent dans la vigne du Seigneur ont entre eux un lien d’amour qui vient de ce qu’ils travaillent ensemble à la « moisson ». Ce lien est renforcé par les expériences communes de foi et de témoignage. L. Tom Perry, du Collège des douze apôtres, donne l’exemple personnel de ses retrouvailles avec son premier collègue missionnaire après plusieurs années : « Il y a quelques années, mon fils, Lee, m’a téléphoné, me disant que mon premier collègue missionnaire était près de chez lui et souhaitait me voir… Cela a été une expérience particulière de se retrouver après tant d’années. « Pendant notre mission, nous avions eu l’occasion d’ouvrir une nouvelle ville d’Ohio à l’œuvre missionnaire. Du fait de cette tâche, nous étions restés dix mois ensemble. Il avait été mon formateur et mon premier collègue… J’avais du mal à le suivre, mais en servant ensemble, nous sommes devenus très proches. « Nos relations ne se sont pas arrêtées à ces dix mois de mission. La Deuxième Guerre mondiale faisait rage, et lorsque je suis revenu de mission, j’ai eu peu de temps pour m’adapter à la vie courante ; j’ai été appelé au service militaire. Mon premier dimanche à l’armée, alors que j’assistais à une réunion de l’Église, j’ai vu de derrière une tête très familière. C’était mon premier collègue missionnaire. Nous avons passé ensemble la plus grande partie des deux années et demie suivantes. « Bien que dans une situation très différente à l’armée, nous avons essayé de garder les habitudes du service missionnaire. Aussi souvent que possible, nous priions ensemble. Quand les circonstances le permettaient, nous étudiions les Écritures ensemble… « Nous avons été tous les deux sélectionnés comme chefs de groupe et nous avons eu de nouveau l’occasion de servir et d’enseigner ensemble ce magnifique Évangile de notre Seigneur et Sauveur. Nous avons eu plus de réussite à l’armée qu’en mission à plein temps. Pourquoi ? Parce que nous étions d’anciens missionnaires expérimentés. « Cette rencontre avec mon premier collègue missionnaire a été la dernière. Il souffrait d’une maladie incurable et est mort quelques mois plus tard. Cela a été une expérience merveilleuse de revivre notre mission ensemble et de parler de ce que nous avions fait après notre service missionnaire. Nous nous sommes raconté notre service dans des épiscopats, des grands conseils et des présidences de pieu, et bien sûr, nous avons parlé de nos enfants et de nos petits-enfants. Tandis que nous nous réjouissions d’être à nouveau ensemble, je ne pouvais pas ne pas me souvenir du récit qui se trouve au 17e chapitre du livre d’Alma (Conference Report, octobre 2001, p. 94-95 ; ou Le Liahona, janvier 2002, p. 89-90). Alma 17:2-3. Qu’ont fait Ammon et ses frères pour se préparer à parler de l’Évangile avec puissance et autorité ? Que pouvez-vous faire pour mettre en pratique ces principes ?