Neal A. Maxwell (1926-2004), du Collège des douze apôtres, enseigne que nos désirs influencent notre développement personnel et décident finalement de nos bénédictions éternelles : « Les désirs deviennent donc des facteurs réellement décisifs, même quand, avec une naïveté pitoyable, nous ne voulons pas vraiment les conséquences de nos désirs… « Par conséquent, ce que nous désirons avec insistance dans la durée est ce que nous finirons par devenir et ce que nous recevrons dans l’éternité… « Il faut donc que nos désirs justes soient constants car, comme l’a dit le président Young : ‘Les hommes et les femmes qui désirent obtenir une place dans le royaume céleste découvriront qu’ils doivent livrer bataille chaque jour’ (Journal of Discourses, 11 :14). Les vrais soldats du Christ sont donc plus que des soldats du dimanche… « … Rappelez-vous, mes frères et sœurs, que ce sont nos désirs qui déterminent notre perception et l’attrait des diverses tentations. En matière de tentation, c’est nous qui réglons notre thermostat. « L’éducation et la formation de nos désirs exigent évidemment que nous comprenions les vérités de l’Évangile, mais cela exige plus que cela. Brigham Young a d’ailleurs dit : ‘Il est évident que beaucoup de gens qui comprennent la vérité ne se gouvernent pas en fonction d’elle ; par conséquent, quelle que soit la véracité et la beauté de la vérité, il faut prendre les passions du peuple et les façonner selon la loi de Dieu’ (Journal of Discourses, 7:55)… « … Joseph F. Smith a d’ailleurs déclaré : ‘L’éducation de nos désirs est donc d’une importance extrême pour notre bonheur’ (Gospel Doctrine, 5e édition 1939, p. 297). Cette éducation peut mener à la sanctification jusqu’à ce que, comme l’a dit Brigham Young, ‘les désirs saints produisent des œuvres extérieures correspondantes’ (Journal of Discourses, 6:170). Ce n’est qu’en éduquant et en formant nos désirs que nous pouvons en faire des alliés plutôt que des ennemis ! » (L’Étoile, janvier 1997, p. 22-23).