Le capitaine Moroni a fourni à son armée une armure protectrice qui a beaucoup changé les choses dans les batailles contre leurs ennemis (voir Alma 43:37-38). Harold B. Lee (1899-1973) explique comment nous pourrions appliquer ces versets aujourd’hui : « L’apôtre Paul a dit ou vu quelles étaient les quatre parties les plus vulnérables de notre corps face aux pouvoirs des ténèbres. Les reins symbolisent la vertu, la chasteté. Le cœur symbolise notre conduite. Les pieds, nos buts ou objectifs dans la vie et enfin la tête, nos pensées. « Nous devrions avoir à nos reins la vérité pour ceinture. Qu’est-ce que la vérité ? Le Seigneur a dit que la vérité était la connaissance des choses telles qu’elles sont, des choses telles qu’elles étaient et des choses telles qu’elles seront (D&A 93:24)… Le prophète a dit : ‘Nos reins doivent avoir la vérité pour ceinture’. « Et en ce qui concerne le cœur, quel genre de cuirasse doit protéger notre conduite ? Nous devons avoir sur notre cœur une cuirasse de justice. Ainsi, ayant appris ce qu’est la vérité, nous avons un instrument nous permettant de juger entre le bien et le mal, et notre conduite sera donc toujours évaluée en fonction de ce que nous savons être vrai. Notre cuirasse destinée à revêtir notre conduite doit être celle de la justice. « Comment allons-nous nous protéger les pieds ou comment allons-nous évaluer nos objectifs et nos buts ?… ‘Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix’ (Éphésiens 6:15)… « Puis enfin le casque du salut… Qu’est-ce que le salut ? Le salut, c’est être sauvé. Sauvé de quoi ? Sauvé de la mort et sauvé du péché… « Ainsi, l’apôtre Paul… avait son homme en armure tenant dans une main un bouclier et dans l’autre une épée, qui étaient les armes de cette époque. Ce bouclier était celui de la foi et l’épée était l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Je ne peux imaginer d’armes plus puissantes que la foi et la connaissance des Écritures qui sont contenues dans la parole de Dieu. Quelqu’un qui est ainsi revêtu et muni de ces armes est prêt à affronter l’ennemi » (Feet Shod with the Preparation of the Gospel of Peace, Brigham Young University Speeches of the Year, 9 novembre 1954, p. 2-3, 6-7 ; voir aussi Éphésiens 6:13-17 ; D&A 27:15-18).