Neal A. Maxwell (1926-2004), du Collège des douze apôtres, explique que les parents ne peuvent donner que ce qu’ils possèdent déjà eux-mêmes : « C’est quand les parents font bien leur travail d’enseignement et d’aide et quand il y a des enfants réceptifs au message que nous assistons à des situations aussi merveilleuses que celle des jeunes hommes du Livre de Mormon qui avaient été si bien instruits par leurs mères (Alma 56:47-48)… « Bien sûr, la confiance de ces jeunes hommes envers leur mère est touchante et profonde, mais les mères ont d’abord dû ‘le’ savoir, pour que ces jeunes hommes, en les observant attentivement et en les écoutant (comme c’est toujours le cas lorsque des enfants observent leurs parents) ne ‘doutent pas’ que leur mère savait que ‘cela’ était vrai » (That My Family Should Partake 1974, p. 58-59).
Parlant du besoin d’une plus grande vigilance de la part des femmes, Julie B. Beck, présidente générale de la Société de Secours, décrit des femmes de l’alliance qui savent qui elles sont : « Dans le Livre de Mormon, nous lisons l’histoire de deux mille jeunes hommes exemplaires qui étaient extrêmement vaillants, courageux et forts. ‘Oui, c’étaient des hommes pleins de vérité et de sérieux, car on leur avait enseigné à garder les commandements de Dieu et à marcher en droiture devant lui’ (Alma 53:21). Ces jeunes hommes fidèles ont rendu hommage à leurs mères. Ils ont dit : ‘Nos mères le savaient’ (Alma 56:48)… « La responsabilité des mères d’aujourd’hui n’a jamais requis autant de vigilance. Plus qu’à toute autre époque de l’histoire du monde, nous avons besoin de mères qui savent… Quand les mères savent qui elles sont et qui est Dieu, et quand elles ont fait des alliances avec lui, elles ont une grande puissance et une grande influence bénéfique sur leurs enfants » (Le Liahona, novembre 2007, p. 76).