Mormon prend soin de souligner que l’orgueil ne fait pas partie de l’Église du Seigneur. Mais en raison des grandes richesses, il a commencé à entrer dans le cœur de certains membres de l’Église (voir Hélaman 3:36), ce qui a eu un effet désastreux sur l’Église en général. Le président Benson s’exprime dans le même sens : « Pensez à ce que l’orgueil nous a coûté dans le passé et à ce qu’il nous coûte maintenant à nous personnellement, à notre famille et à l’Église. « Pensez au repentir qui pourrait s’exercer et aux vies qui seraient changées ; aux mariages qui seraient sauvés et aux foyers qui seraient fortifiés si l’orgueil ne nous empêchait pas de confesser nos péchés et de les abandonner (voir D&A 58:43). « Pensez aux nombreux membres de l’Église qui ne sont pas pratiquants parce qu’on les a offensés et que leur orgueil les empêche de pardonner et de souper à la table du Seigneur. « Pensez aux dizaines de milliers de jeunes gens et de couples supplémentaires qui pourraient faire une mission si l’orgueil ne les empêchait pas de donner leur cœur à Dieu (voir Alma 10:6 ; Hélaman 3:34-35). « Pensez combien l’œuvre du temple progresserait si nous préférions consacrer plus de temps à ce service divin qu’à de nombreux intérêts accaparants motivés par l’orgueil » (L’Étoile, juillet 1989, p. 5).
Pour plus d’informations et un schéma représentant le cycle de l’orgueil, consultez « Le cycle de justice et de méchanceté », dans l’appendice (p. 444).
D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, enseigne qu’une étape cruciale pour devenir complètement fidèle à l’Évangile consiste à éviter ou à se débarrasser de l’orgueil : « Comment pouvez-vous faire de l’Évangile de Jésus-Christ non pas une simple influence dans votre vie mais celle qui dirigera toutes vos actions et qui sera l’essence même de votre être ?… « En premier lieu, vous devez abandonner tout sentiment d’orgueil qui est si commun dans le monde d’aujourd’hui. J’entends par là l’attitude de refus que l’autorité de Dieu gouverne notre vie… Vous l’entendez aujourd’hui exprimée par des phrases telles que : ‘Faites ce que vous voulez’ ou ‘Le bien et le mal dépendent de ce que je pense être bien pour moi’. Cette attitude est une rébellion contre Dieu » ( Le Liahona, mai 2004, p. 11).