David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, explique le pouvoir de la grâce de Dieu : « Le dictionnaire biblique nous apprend que le mot grâce est souvent employé dans les Écritures dans le sens de pouvoir fortifiant ou habilitant : « ‘L’idée principale du mot est celle du moyen divin d’aide ou de force, donné par la miséricorde et l’amour débordant de Jésus-Christ… « ‘De même, c’est par la grâce du Seigneur que les gens, par la foi en l’expiation de Jésus-Christ et le repentir de leurs péchés, reçoivent la force et l’aide nécessaires pour faire de bonnes œuvres qu’ils ne pourraient sans cela pas accomplir s’ils étaient laissés à leurs seuls moyens. Cette grâce est un pouvoir habilitant qui permet aux hommes et aux femmes d’obtenir la vie éternelle et l’exaltation après avoir eux-mêmes fait tout leur possible’ (p. 697). « Ainsi, cet aspect habilitant et fortifiant de l’Expiation nous aide à voir, à agir et à devenir bons de manières que nous ne pourrions jamais entrevoir ni accomplir avec nos capacités limitées de mortels. Je témoigne que le pouvoir habilitant de l’expiation du Sauveur est réel » (Le Liahona, novembre 2004, p. 76-77 ; voir aussi D&A 93:20, 27-28).
Gene R. Cook, des soixante-dix, dit ceci à propos de la nature personnelle de la grâce du Sauveur : « La grâce du Seigneur par l’Expiation peut à la fois nous purifier du péché et nous aider à nous perfectionner grâce à nos épreuves, nos maladies et même nos défauts de caractère… Le Christ peut réparer nos imperfections et nos défauts qui, autrement, ne sont pas réparables (voir Genèse 18:14 ; Marc 9:23-24). « Cette grande vérité devrait tous nous remplir d’espérance, à condition que nous soyons prompts à nous rappeler que l’effet de la grâce dépend de notre repentir… « Le cœur repentant et les bonnes œuvres sont des conditions requises pour que la grâce nous soit restaurée. Quand quelqu’un plaide en prières ferventes pour avoir une réponse, celle-ci peut dépendre davantage du repentir de nos péchés personnels que de n’importe quel autre facteur (voir D&A 101:7-8 ; Mosiah 11:23-24). « Pour obtenir la grâce, on n’a pas besoin d’être parfait, mais on doit essayer de garder les commandements le mieux possible. Alors le Seigneur nous permettra de recevoir cette force » (L’Étoile, juillet 1993, p. 88-89).