Samuel a averti les Néphites qu’ils avaient cherché le bonheur en commettant l’iniquité, ce qui est contraire à la nature du bonheur. Parlant de ce problème et de la manière d’obtenir le vrai bonheur, Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres, a fait remarquer que le bonheur ne se manifeste que par la justice : « Avez-vous remarqué comment Satan s’y prend pour capter l’attention et les émotions avec des images clignotantes, une musique assourdissante et la stimulation excessive de tous les sens ? Il s’efforce avec diligence de remplir la vie d’actions, de distractions et de stimulations pour qu’on ne puisse pas méditer sur les conséquences de ses tentations. Pensez-y. Certaines personnes sont tentées d’enfreindre les commandements les plus élémentaires parce que de mauvaises actions sont montrées comme acceptables. On les fait paraître attirantes, désirables même. Elles ne semblent pas avoir de conséquences graves, mais semblent au contraire procurer une joie et un bonheur durables. Mais rendez-vous compte que ces spectacles sont déterminés par des scénarios et des acteurs. Le résultat des décisions prises est lui aussi manipulé pour répondre aux souhaits du producteur. « Dans la vie, c’est différent. Il est vrai que le libre arbitre vous permet de choisir ce que vous voulez, mais vous ne pouvez pas contrôler le résultat de ces choix. Contrairement aux situations fausses imaginées par l’homme, notre Père céleste détermine les conséquences de vos choix. L’obéissance conduira au bonheur alors que la violation de ses commandements ne le fera pas » (voir Le Liahona, mai 2004, p. 102).