Pendant les années précédant immédiatement le ministère du Sauveur parmi les Néphites, le peuple a bénéficié d’une période de courte prospérité. Malheureusement, ce succès temporel l’a conduit à « l’orgueil et à la vantardise à cause de [ses] richesses extrêmement grandes » (3 Néphi 6:10). Henry B. Eyring a mis en garde contre de telles difficultés à notre époque : « Un peu de prospérité et de paix, ou ne serait-ce qu’une légère amélioration, et nous nous croyons autonomes. Nous avons tout de suite l’impression que nous avons notre vie bien en mains, que c’est à nous-mêmes que nous devons l’amélioration, pas à un Dieu qui communique avec nous par le murmure doux et léger de l’Esprit. L’orgueil est tellement bruyant en nous qu’il nous est difficile d’entendre la voix discrète de l’Esprit. Et dans notre vanité, nous ne tardons pas à ne même plus l’écouter. Nous en arrivons vite à nous dire que nous n’en avons pas besoin » (Le Liahona, janvier 2002, p. 17).
À plusieurs reprises dans l’histoire du Livre de Mormon, le peuple a traversé un cycle de justice, de prospérité, de richesse, d’orgueil, de méchanceté, de destruction, d’humilité et de retour à la justice. Pour plus d’informations et un schéma représentant le cycle de l’orgueil, reportez-vous à la partie « Le cycle de justice et de méchanceté », dans l’annexe (p. 444).