Dallin H. Oaks a expliqué que la « voix douce » qui a fait « brûler leur cœur » (3 Néphi 11:3 ; italiques ajoutés) était plus un sentiment qu’un son : « Le mot ‘brûler’ dans les Écritures signifie un sentiment de réconfort et de sérénité » (« Enseigner et apprendre selon l’Esprit », L’Étoile, mai 1999, p. 22). Sérénité signifie chaleur, douceur et calme.
Boyd K. Packer a expliqué que, tout comme les Néphites devaient « ouvrir les oreilles » (voir 3 Néphi 11:5) pour entendre la voix de Dieu, nous devons être attentifs afin de ressentir les paisibles incitations de l’Esprit : « La voix de l’Esprit est décrite dans les Écritures comme n’étant ni ‘forte’ ni ‘dure’. Ce n’est ‘pas une voix de tonnerre, ni la voix de grands bruits tumultueux’. Mais c’est plutôt ‘une voix douce, d’une douceur parfaite, comme si cela [était] un chuchotement’ et elle peut ‘[percer] jusqu’à l’âme même’ et faire ‘brûler’ le cœur (3 Néphi 11:3 ; Hélaman 5:30 ; D&A 85:6-7). Rappelez-vous, Élie découvrit que la voix du Seigneur n’était pas dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais que c’était un ‘murmure doux et léger’ (1 Rois 19:12). « L’Esprit n’attire pas notre attention en criant ni en nous secouant fortement. Au lieu de cela, il murmure. C’est une caresse si douce que, si nous sommes préoccupés, nous risquons de ne pas la sentir du tout. (Ce n’est pas étonnant que la Parole de sagesse nous ait été révélée, car comment un ivrogne ou un drogué pourrait-il ressentir une telle voix ?) « Parfois, l’Esprit insistera avec juste assez de fermeté pour que nous fassions attention. Mais la plupart du temps, si nous ne prêtons pas attention à ce doux sentiment, l’Esprit se retire » (voir « Une lampe de l’Éternel », L’Étoile, juillet 1983, p. 30).