James E. Faust (1920-2007), de la Première Présidence, a enseigné que le fait de suivre l’exemple du Sauveur dans nos épreuves nous aide à supporter nos « coupes amères » personnelles : « De nombreux membres, qui boivent à la coupe amère qui leur est présentée, imaginent à tort que cette coupe est épargnée à d’autres. La première fois qu’il s’est adressé aux habitants du continent américain, Jésus de Nazareth a parlé d’une façon poignante de la coupe amère que le Père lui avait donnée à boire (voir 3 Néphi 11:11). Chacun a des épreuves amères à surmonter. Les parents dont l’enfant s’éloigne du droit chemin connaissent un chagrin qui défie toute description. La femme dont le mari est cruel ou insensible peut avoir le cœur brisé tous les jours. Les membres de l’Eglise qui ne se marient pas peuvent connaître souffrance et déception. Cependant, après avoir bu à la coupe amère, il arrive un moment où il faut accepter la situation comme elle est et se tourner vers Dieu et vers les autres. Harold B. Lee a dit : ‘Ne laissez pas l’apitoiement sur vous-même et le découragement vous faire quitter le chemin que vous savez être bon.’ Le Sauveur nous a montré la voie : nous devons naître de nouveau en esprit et dans notre cœur » (« Une seconde naissance », L’Étoile, juin 1998, p. 3-4).