Quand le Christ ressuscité est apparu aux Néphites, il les a invités à toucher les marques dans ses mains, dans ses pieds et dans son côté afin d’être témoins de sa résurrection (voir 3 Néphi 11:14). Jeffrey R. Holland a enseigné que les blessures mortelles du Christ sont des signes de son sacrifice : « Quelque sombres que nous paraissent nos jours, ils l’ont beaucoup plus été pour le Sauveur du monde. Pour nous rappeler ces jours, Jésus a choisi, même dans un corps ressuscité et à d’autres égards rendu parfait, de conserver pour le profit de ses disciples les plaies de ses mains, de ses pieds et de son côté : signe, en quelque sorte, que des choses douloureuses arrivent même à ceux qui sont purs et parfaits, signe que la souffrance dans ce monde n’est pas la preuve que Dieu ne nous aime pas, signe que les problèmes passent et que nous pouvons connaître le bonheur. Rappelons aux autres que c’est le Christ blessé qui est le capitaine de notre âme, lui qui porte encore les cicatrices de notre pardon, les lésions de son amour et de son humilité, la chair déchirée de son obéissance et de son sacrifice. « Ces blessures sont le signe principal auquel nous le reconnaîtrons quand il viendra. Il nous invitera peut-être à nous avancer, comme il l’a fait avec d’autres, pour voir et sentir ces marques. Si ce n’est pas avant, alors assurément à ce moment-là nous nous rappellerons avec Ésaïe que c’est pour nous que Dieu a été ‘méprisé et abandonné… homme de douleur et habitué à la souffrance’, qu’il a été ‘blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités’, que ‘le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et [que] c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris’ (Ésaïe 53:3, 5) » (voir « Enseigner, prêcher, guérir », Le Liahona, janvier 2003, p. 22).