Henry B. Eyring nous aide à comprendre que l’Esprit de Dieu ne pousse pas les gens à se quereller : « Là où les gens ont cet esprit en eux, on peut espérer trouver l’harmonie. L’Esprit place le témoignage de la vérité dans notre cœur, ce qui unit les personnes qui partagent ce témoignage. L’Esprit de Dieu n’amène jamais de disputes (voir 3 Néphi 11:29). Il n’engendre jamais de sentiment de différences entre les personnes qui conduit aux querelles (voir Joseph F. Smith, Doctrine de l’Évangile, 5e édition, 1939, p. 106). Il conduit à une paix intérieure et à un sentiment d’unité avec les autres. Il unit les âmes. L’unité de la famille, l’unité de l’Église et la paix dans le monde sont le résultat de l’unité des âmes » (voir L’Étoile, juillet 1998, p. 76).
Thomas S. Monson a raconté une histoire illustrant les bénédictions que l’on reçoit quand on évite les querelles. Après avoir lu 3 Néphi 11:28-30 , il a dit : « Pour conclure, je vais vous parler de deux hommes qui ont été pour moi des héros. Ils n’ont pas accompli leurs actes de courage au niveau national, mais dans une vallée paisible appelée Midway, en Utah. « Il y a de nombreuses années, Roy Kohler et Grant Remund œuvraient ensemble dans l’Église. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Ils étaient fermiers et avaient un élevage laitier. Puis un malentendu a semé la division entre eux. « Des années plus tard, Roy Kohler est tombé très malade. Il avait un cancer et il ne lui restait que peu de temps à vivre. Ma femme, Frances, et moi sommes allés rendre visite à Roy et à sa femme et je lui ai donné une bénédiction. Puis, tandis que nous bavardions, il m’a dit : ‘Je vais vous raconter l’une des expériences qui m’a apporté le plus de bonheur.’ Alors, il m’a raconté le malentendu avec Grant Remund et la brouille qui avait suivi. Il a expliqué : ‘On s’évitait.’ « Il a ajouté : ‘Puis, alors que je venais d’engranger le foin pour l’hiver, un soir, sous l’effet d’une combustion spontanée, le foin a pris feu, détruisant complètement le foin, la grange et tout ce qui s’y trouvait. J’étais anéanti. Je ne savais plus quoi faire. Il faisait nuit, on ne voyait que quelques cendres rougeoyantes. Alors j’ai vu venir de la route, dans la direction de chez Grant Remund, les phares de tracteurs et de camions. Tandis que l’équipe qui venait nous aider s’engageait dans notre chemin et me trouvait en larmes, Grant m’a dit : « Roy, il y a du nettoyage à faire. Je suis venu avec mes fils pour m’en occuper’. » Ils se sont mis ensemble au travail. Ils ont fait disparaître le coin caché qui les avait séparés pendant une courte période. Ils ont travaillé toute la nuit et une partie de la journée suivante, avec beaucoup de voisins venus les rejoindre. « Roy Kohler est décédé et Grant Remund se fait vieux. Leurs fils ont servi ensemble dans le même épiscopat. Combien je chéris l’amitié de ces deux familles formidables » (voir Le Liahona, juillet 2002, p. 22).