Le sermon du Sauveur commence par des déclarations que l’on nomme les béatitudes. Elles commencent par une série d’affirmations qui déclarent « bénis sont… » (voir 3 Néphi 12:1-11). Béatitude se rapporte au fait d’être chanceux, d’être heureux ou d’être béni (voir la note a de Matthieu 5:3 dans la version du roi Jacques, N.d.T.). Le dictionnaire Webster définit le mot comme étant « un état de félicité extrême » (Merriam-Webster’s Collegiate Dictionary, 11e édition, 2004, p. 107). De tels mots décrivent ce qui se produit quand les saints appliquent les enseignements de ce sermon. Le dictionnaire biblique de l’Église en anglais explique que les béatitudes « décrivent certains éléments qui sont nécessaires pour modeler le caractère raffiné et spirituel et tout ce qui le composera quand il aura atteint la perfection. Plutôt que d’être des déclarations isolées, les béatitudes sont liées les unes aux autres et sont progressives dans leur déroulement » (« Béatitudes », p. 620). Le guide des Écritures ajoute : « Les béatitudes sont disposées de telle manière que chacune d’elles s’appuie sur la précédente » (« Béatitudes »). Harold B. Lee a enseigné que les béatitudes symbolisent la « constitution en vue d’une vie parfaite » : « Quatre d’entre elles nous concernent personnellement » et quatre « ont trait à nos relations avec les autres » (Decisions for Successful Living, 1973, p. 57-60). Le tableau suivant illustre ces relations : Avec soi-même Avec les autres Bénis sont les pauvres en esprit. Bénis sont ceux qui sont doux. Bénis sont tous ceux qui pleurent. Bénis sont les miséricordieux. Bénis sont tous ceux qui ont faim et soif de justice. Bénis sont tous ceux qui procurent la paix. Bénis sont tous ceux qui ont le cœur pur. Bénis sont tous ceux qui sont persécutés à cause de mon nom.