Harold B. Lee a défini ce que signifie être pauvre en esprit : « Le Maître a dit : ‘Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux’ Matthieu 5:3). Les pauvres en esprit, évidemment, sont ceux qui sont dans le besoin sur le plan spirituel, qui se sentent si nécessiteux spirituellement qu’ils recherchent ardemment de l’aide… « Si nous voulons devenir parfaits, si nous voulons commencer à faire notre ascension sur la voie qui mène à la perfection, nous devons tous un jour nous poser cette question : ‘Que me manque-t-il encore ?’ » (Stand Ye in Holy Places, 1974, p. 210).
L’expression « qui viennent à moi » (3 Néphi 12:3) ne se trouve pas dans la version du Nouveau Testament du sermon sur la montagne, mais elle clarifie l’enseignement du Sauveur. C’est une bénédiction d’être pauvres en esprit si nous allons au Christ. Le Sauveur a décrit dans 3 Néphi 12:2 comment nous commençons à aller à lui. L’expression « qui viennent à moi » peut, en principe, s’appliquer également aux autres béatitudes. Pour être consolés (verset 4), hériter la terre (verset 5), être remplis du Saint-Esprit (verset 6), obtenir miséricorde (verset 7) ou voir Dieu (verset 8), nous devons aller au Christ. Dans la suite de son sermon, alors qu’il continue de parler du fait d’aller à lui, le Sauveur mentionne le baptême dix-neuf fois entre 3 Néphi 11:21 et 12:2. Pour être complète, la démarche d’aller au Christ doit inclure l’acceptation des ordonnances du salut. Ezra Taft Benson (1899-1994) a décrit des façons supplémentaires d’aller au Christ : « Allons au Christ en proclamant l’Évangile, en nous améliorant et en rachetant nos morts. En allant au Christ, nous sommes une bénédiction pour nous-mêmes, pour les membres de notre famille et pour les enfants de notre Père céleste, vivants ou morts » (voir L’Étoile, juillet 1988, p. 77).