Spencer W. Kimball (1895-1985) a expliqué que la douceur n’est pas de la faiblesse : « Si le Seigneur était doux et humble de cœur alors, pour devenir humbles, nous devons faire ce qu’il a fait, c’est-à-dire dénoncer le mal avec hardiesse, produire vaillamment des œuvres de justice, affronter chaque problème avec courage, être maître de lui-même et des situations qui se présentaient à lui et ne pas faire attention aux honneurs. « L’humilité n’est ni prétentieuse, ni présomptueuse, ni fière. Elle n’est ni faible, ni indécise, ni servile… « Humble et doux suggèrent à juste titre des vertus et non des faiblesses. Elles suggèrent une douceur constante de caractère et une absence de colère et de passion… Ce n’est pas de la soumission servile. Ce n’est pas être intimidé ou effrayé… « Comment devient-on humble ? À mon avis, on ne doit jamais oublier sa dépendance. La dépendance vis-à-vis de qui ? Du Seigneur. Comment ne pas l’oublier ? Par la prière réelle et constante d’adoration et de reconnaissance » (The Teachings of Spencer W. Kimball, dir. de publ. Edward L. Kimball, 1982, p. 232-233).