Dallin H. Oaks a clarifié le sens des versets 1 et 2 de 3 Néphi 14 en expliquant la différence entre un jugement juste et un jugement injuste. Puis, il a indiqué quels sont ces principes de justice : « J’ai été étonné de voir que certaines Écritures nous commandent de ne pas juger et que d’autres nous conseillent de juger et même, nous disent comment le faire. Mais, en étudiant ces passages, j’ai été convaincu que ces directives apparemment contradictoires sont cohérentes quand nous les plaçons dans une perspective éternelle. La clé consiste à comprendre qu’il y a deux sortes de jugement : les jugements définitifs que nous n’avons pas le droit de porter et des jugements intermédiaires que nous devons porter, mais selon des principes de justice… « Premièrement, un jugement juste doit, par définition, être intermédiaire… « Deuxièmement, un jugement juste sera guidé par l’Esprit du Seigneur et non par la colère, l’esprit de revanche, la jalousie ou l’intérêt personnel… « Troisièmement, un jugement intermédiaire doit être porté dans le cadre de notre intendance… « Quatrièmement, nous devons, si possible, nous retenir de juger jusqu’à ce que nous ayons une connaissance adéquate des faits » (« ‘Judge Not’ and Judging », Ensign, août 1999, p. 7, 9-10).