Certaines personnes qui étudient l’Évangile peuvent penser que se contenter de lire les Écritures ou d’écouter la parole des prophètes est suffisant. Cependant, le Sauveur a demandé aux Néphites de ne pas se contenter d’écouter ses paroles. Il leur a dit : « Rentrez chez vous, et méditez les choses que j’ai dites » (3 Néphi 17:3). Cela, a-t-il enseigné, les aiderait à comprendre et à préparer leur esprit pour le lendemain, quand il reviendrait (voir verset 3). Ceci est conforme à d’autres passages des Écritures qui nous commandent de méditer sur ce que nous lisons, voyons et entendons. Moroni a cité la méditation comme l’un des éléments essentiels à l’acquisition d’un témoignage du Livre de Mormon (voir Moroni 10:3). Néphi a dit à ses lecteurs : « Mon âme fait ses délices des choses du Seigneur, et mon cœur médite continuellement les choses que j’ai vues et entendues » (2 Néphi 4:16).
Marion G. Romney (1897-1988), de la Première Présidence, a décrit le pouvoir de la méditation : « En lisant les Écritures, j’ai été frappé par le mot méditer, si fréquemment utilisé dans le Livre de Mormon. Le dictionnaire dit que méditer signifie ‘peser mentalement, réfléchir profondément, délibérer, considérer’… « À mon avis, la méditation est une forme de prière. En tout cas, cela a été, en bien des occasions, une manière d’approcher l’Esprit du Seigneur. Néphi nous parle de l’une de ces occasions : « Il a écrit : ‘Car il arriva, après que j’eus désiré connaître les choses que mon père avait vues, et croyant que le Seigneur était capable de me les faire connaître, que tandis que j’étais assis à méditer dans mon cœur, je fus ravi dans l’Esprit du Seigneur, oui, sur une montagne extrêmement haute’ (1 Néphi 11:1 ; italiques ajoutés). « Puis, suit le récit de Néphi de la grande vision que l’Esprit du Seigneur lui a donnée parce qu’il croyait aux paroles de son père qui était prophète et parce que son désir d’en savoir plus était si grand qu’il avait médité et prié à ce sujet » (voir L’Étoile, décembre 1973, p. 522).
Le fait de méditer sur les choses de Dieu nous aide à ne pas devenir suffisants dans la façon dont nous nous adressons à lui. Neal A. Maxwell a expliqué les dangers qu’il y a à ne pas intégrer régulièrement l’Évangile à notre vie : « Les adorateurs du Raméumptom avaient tellement ritualisé leur religion qu’ils ne parlaient jamais de leur Dieu jusqu’à ce qu’ils s’assemblent à nouveau, une semaine plus tard à la sainte chaire (voir Alma 31:23). Remarquez le contraste avec la façon dont Jésus a instruit ses disciples sur le continent américain : (3 Néphi 17:3). Constatez la façon dont le Maître a insisté sur la famille, sur le fait de méditer, de prier et de se préparer ensemble ! Si nous vivons notre religion de façon routinière et ne donnons pas la plus grande priorité au royaume, cela ne doit pas nous étonner que notre cœur et notre esprit dérivent tout naturellement vers d’autres choses » (Wherefore, Ye Must Press Forward, 1977, p. 30-31). 3 Néphi 17:2-3 Qu’est-ce que Jésus a demandé aux Néphites de faire une fois rentrés chez eux ? Quels bienfaits découlent de la prière et de la méditation ?