Remarquez que dans 3 Néphi 18:26, le Sauveur a cessé de parler à la multitude et s’est tourné vers les dirigeants « qu’il avait choisis ». Son message dans les versets 28 et 29 a été donné aux dirigeants de la prêtrise pour les avertir de ne pas permettre aux personnes indignes de prendre la Sainte-Cène. Ces versets nous apprennent que les membres de l’Église doivent laisser la responsabilité de déterminer la dignité de prendre la Sainte-Cène aux personnes que le Seigneur a appelées pour porter de tels jugements, par exemple l’évêque ou le président de pieu.
Alors membre des soixante-dix, John H. Groberg a expliqué ce que signifie prendre la Sainte-Cène dignement : « Si nous désirons nous améliorer (ce qui signifie se repentir) et ne sommes soumis à aucune restriction de la prêtrise, alors, je pense que nous sommes dignes. Mais, si nous n’avons pas le désir de nous améliorer, si nous n’avons pas l’intention de suivre les inspirations de l’Esprit, nous devons nous demander : Sommes-nous dignes de prendre la Sainte-Cène, ou bien nous moquons-nous de son but même qui est d’être un catalyseur pour le repentir et l’amélioration personnelle ? Si nous nous souvenons du Sauveur et de tout ce qu’il a fait et fera pour nous, nous améliorerons notre comportement et nous nous rapprocherons ainsi de lui, ce qui nous maintiendra sur la voie de la vie éternelle. « Si, par contre, nous refusons de nous repentir et de nous améliorer, si nous ne nous souvenons pas de lui et ne respectons pas ses commandements, alors nous arrêtons notre progression, ce qui est de la damnation pour notre âme. « La Sainte-Cène est une expérience profondément personnelle et nous savons, nous, si nous sommes dignes ou non de la prendre… « En prenant dignement la Sainte-Cène, nous nous rendrons compte de ce que nous devons améliorer et nous puiserons l’aide et la résolution de le faire. Quels que soient nos problèmes, la Sainte-Cène donne toujours de l’espoir. « C’est à nous de régler la plupart de ces problèmes. Par exemple, si nous ne payons pas la dîme, nous décidons simplement de commencer à le faire. Mais pour certains problèmes, nous devons nous adresser à notre évêque : l’Esprit nous dira desquels il s’agit » (L’Étoile, juillet 1989, p. 33).