L’une des caractéristiques distinctives du peuple néphite était qu’« ils avaient tout en commun » (4 Néphi 1:3). Marion G. Romney décrit ce que cette expression signifie et comment cela fonctionnait : « Cette procédure [l’ordre uni] protégeait chez chacun le droit à la propriété et à l’administration de ses biens… Chacun possédait sa part, qu’il pouvait, à son choix, aliéner, garder et gérer ou traiter de toute autre façon comme étant son bien… « Il consacrait à l’Église le surplus qu’il produisait au-delà des besoins de sa propre famille. Ce surplus allait dans un magasin d’où les intendances étaient données à d’autres et grâce auquel on pourvoyait aux besoins des pauvres » (dans L’Étoile, octobre 1977, p. 107). Le président Romney a aussi expliqué ce qui conduit un peuple à vivre de cette façon : « Quand nous aurons atteint ‘l’amour pur du Christ’, notre désir de servir aura cru au point que nous voudrons vivre pleinement la loi de consécration. Le fait de vivre cette loi élève le pauvre et rend humble le riche. Les deux sont ainsi sanctifiés. Les pauvres, libérés de l’esclavage et des limitations humiliantes de la pauvreté, sont rendus capables, en tant qu’hommes libres, d’atteindre leur plein potentiel, temporel autant que spirituel. Les riches, par la consécration et la distribution de leur excédent au bénéfice des pauvres, non par la contrainte, mais par un acte librement choisi, font preuve de cette charité envers leurs semblables que Mormon appelle ‘l’amour pur du Christ’. (Moroni 7:47). Cela amènera tant celui qui donne que celui qui reçoit sur le terrain commun sur lequel l’Esprit de Dieu peut les rencontrer » (dans L’Étoile, avril 1982, p. 179).
Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, explique comment nous nous préparons à vivre la loi de consécration : « La loi de la dîme nous prépare à vivre la loi supérieure de consécration, à consacrer et à donner tout notre temps, nos talents et nos moyens à l’œuvre du Seigneur. Jusqu’à ce qu’il nous soit demandé de vivre cette loi supérieure, il nous est commandé de vivre selon la loi de la dîme, qui consiste à donner généreusement un dixième de nos revenus annuels » (dans Le Liahona, novembre 2002, p. 27).