Russell M. Nelson conseille aux parents d’éviter d’utiliser des étiquettes qui polarisent ou créent des préjugés dans le cœur de leurs enfants : « Quand les Néphites étaient vraiment justes, leur tendance précédente à la polarisation disparaissait. ‘Il n’y eut pas de querelles dans le pays, à cause de l’amour de Dieu qui demeurait dans le cœur du peuple… « Malheureusement, la suite de cette histoire n’est pas heureuse. Cette situation agréable a duré jusqu’à ce qu’une ‘petite partie du peuple [se révolte]… et [prenne] sur elle le nom de Lamanites’ (4 Néphi 1:20), ranimant les anciens préjugés et enseignant à nouveau à ses enfants à haïr ‘comme on avait enseigné aux Lamanites, depuis le commencement, à haïr les enfants de Néphi’ (4 Néphi 1:39). C’est ainsi que le processus de polarisation a recommencé. « J’espère que nous pourrons retenir cette leçon importante et supprimer les noms séparatistes de notre vocabulaire personnel. L’apôtre Paul a enseigné que ‘il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ’ (Galates 3:28 ; voir aussi Colossiens 3:11). « Notre Sauveur nous invite ‘à venir à lui et à prendre part à sa bonté, et il ne repousse aucun de ceux qui viennent à lui, noirs et blancs, esclaves et libres, hommes et femmes… tous sont pareils pour Dieu’ (2 Néphi 26:33) » (« A More Excellent Hope », Ensign, février 1997, p. 63).