Joseph Smith, le prophète, a utilisé les mêmes urim et thummim qui furent « donnés sur la montagne au frère de Jared, lorsqu’il parla au Seigneur face à face » (D&A 17:1). Joseph Fielding Smith, ancien président de l’Église, a écrit une courte histoire de l’urim et du thummim : « Le roi Mosiah possédait ‘deux pierres qui étaient fixées aux deux montures d’un arc’, que les Néphites appelaient Interprètes, avec lesquelles il traduisit les annales jarédites (Mosiah 28:11-14) et qui furent transmises de génération en génération, dans le but d’interpréter les langues. Le livre ne nous dit pas comment Mosiah entra en possession de ces deux pierres ou urim et thummim ; il nous dit simplement que c’était un ‘don de Dieu’ (Mosiah 21:28). Mosiah avait ce don, ou urim et thummim, avant que le peuple de Limhi ne découvrît les annales d’Éther. Il se peut qu’il les ait reçus lorsque la ‘grande pierre’ couverte d’inscriptions lui fut apportée et qu’il l’interpréta par le ‘don et le pouvoir de Dieu’ (Omni 1:20-21). Il se peut qu’ils lui aient été donnés, à lui ou à un autre prophète avant son époque, tout comme le frère de Jared les reçut, du Seigneur. « Il est clair, dans les enseignements du Livre de Mormon, que l’urim et le thummim, ou deux pierres, données au frère de Jared, étaient celles que possédait Mosiah. Il fut commandé au frère de Jared de sceller ces écrits de la vision qu’il avait eue lorsque le Christ lui apparut, pour que son peuple ne pût les lire… L’urim et le thummim furent également scellés pour qu’on ne pût les utiliser pour interpréter ces écrits sacrés relatant cette vision, jusqu’au moment où le Seigneur accorderait à l’homme la possibilité de les interpréter. Quand ils seraient révélés, ils seraient interprétés à l’aide des mêmes urim et thummim (Éther 3:21-28)… « Joseph Smith reçut, avec le pectoral et les plaques du Livre de Mormon, l’urim et le thummim, que Moroni avait cachés pour qu’ils paraissent dans les derniers jours afin de permettre de traduire les annales anciennes, ces mêmes urim et thummim qui avaient été donnés au frère de Jared (D&A 17:1) » (Doctrine du salut, Vol. III, p. 200-202).