Le Bible Dictionary fournit l’explication suivante : « La lumière du Christ est tout simplement, comme son nom l’indique, synonyme d’instruction, de connaissance et d’influence édifiante, ennoblissante et préservatrice qui vient sur l’humanité grâce à Jésus-Christ. Par exemple, le Christ est ‘la vraie lumière qui éclaire tout homme qui vient au monde’ (D&A 93:2 ; Jean 1:9). La lumière du Christ remplit ‘l’immensité de l’espace’ et est le moyen par lequel le Christ est en mesure d’être ‘en tout et à travers tout, et autour de tout’. Elle ‘donne la vie à tout’ et c’est ‘la loi par laquelle tout est gouverné’. C’est aussi ‘la lumière qui vivifie’ l’intelligence (voir D&A 88:6-13, 41). De cette manière, la conscience est une manifestation de la lumière du Christ ; elle nous permet de discerner le bien du mal (voir Moroni 7:12-19). « Il ne faut pas confondre la lumière du Christ avec le personnage du Saint-Esprit, car la lumière du Christ n’est pas du tout un personnage. Son influence est préliminaire et préparatoire à la réception du Saint-Esprit. La lumière du Christ guide les âmes honnêtes qui ‘écoutent la voix’ pour trouver le véritable Évangile et la vraie Église et ainsi recevoir le Saint-Esprit (voir D&A 84:46-48) » (« Lumière du Christ », p. 725 ; voir aussi Guide des Écritures, « Lumière du Christ » ; Ancrés dans la foi : Manuel de référence sur l’Évangile, 2005, p. 104).
« La conscience est une manifestation de la lumière du Christ ; elle nous permet de discerner le bien du mal » (Ancrés dans la foi, p. 96). « L’Esprit du Christ » (Moroni 7:16) et « la lumière du Christ » (versets 18-19) sont des expressions scripturaires qui sont souvent utilisées comme synonymes. Boyd K. Packer, président du Collège des douze apôtres, a témoigné que cette lumière est un don qui nous aidera à discerner le bien du mal : « Que l’on appelle cette lumière intérieure, cette connaissance du bien et du mal, la lumière du Christ, le sens moral ou la conscience, elle peut nous amener à modérer nos actes – à moins, bien entendu, que nous l’étouffions ou la réduisions au silence… « Chaque homme, chaque femme, chaque enfant, quels que soient son pays, sa religion ou sa couleur, où qu’il vive, quoi qu’il croie ou fasse, a en lui la lumière impérissable du Christ » (voir « La Lumière du Christ », Le Liahona, avril 2005, p. 8-10).
Joseph Fielding Smith (1876-1972), ancien président de l’Église, a identifié quelques différences entre le Saint-Esprit et la lumière du Christ : « Il ne faut pas confondre le Saint-Esprit avec l’Esprit qui remplit l’immensité de l’espace et qui est présent partout. Cet autre Esprit est impersonnel et n’a ni taille ni dimensions ; il émane de la présence du Père et du Fils et est en toutes choses. Nous devons parler du Saint-Esprit comme d’un personnage. « Le Saint-Esprit, comme on nous l’enseigne dans notre révélation moderne, est le troisième membre de la Divinité, et c’est un personnage d’esprit. Ces termes sont synonymes : Esprit de Dieu, Esprit du Seigneur, Esprit de vérité, Esprit Saint, Consolateur ; ils se réfèrent tous au Saint–Esprit. Ces mêmes termes sont aussi couramment utilisés pour désigner l’Esprit de Jésus-Christ, également appelé lumière de la vérité, lumière du Christ, Esprit de Dieu et Esprit du Seigneur ; et cependant ce sont des choses séparées et distinctes. Il y a beaucoup de confusion parce que nous n’avons pas gardé cela clairement à l’esprit » (Doctrine du Salut, compilé par Bruce R. McConkie, 3 vol. [1954-1956], 1:49-50).
L’inspiration de Dieu, grâce à la lumière du Christ, n’est pas limitée aux membres de cette Église. La lumière du Christ a influencé de nombreux dirigeants dans le monde. « La Première Présidence a déclaré : « ‘De grands dirigeants religieux du monde tels que Mahomet, Confucius et les Réformateurs, ainsi que des philosophes parmi lesquels Socrate, Platon et d’autres, ont reçu une part de la lumière de Dieu. Des principes moraux leur ont été donnés par Dieu pour éclairer des nations entières et pour faire accéder chacun à un plus haut degré de compréhension… « ‘Nous croyons que Dieu a donné et donnera à tous les peuples suffisamment de connaissance pour les aider à progresser vers le salut éternel’ (Déclaration de la Première Présidence concernant l’amour de Dieu pour toute l’humanité, 15 février 1978) » (James E. Faust, Conference Report, avril 1980, p. 15 ; ou Le Liahona, mars 2002, p. 4).
Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, a expliqué une relation entre la lumière du Christ et le don du Saint-Esprit : « Chacun de nous, à la naissance, est porteur d’une lumière, la lumière du Christ… « En utilisant la lumière du Christ pour discerner et choisir le bien, nous pouvons être conduits à une lumière encore plus grande : le don du Saint-Esprit » (Conference Report, avril 2002, p. 80 ; ou Le Liahona, juillet 2002, p. 77).