M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, explique la relation entre les vérités importantes que sont la foi, l’espérance et la charité : « L’apôtre Paul a enseigné que trois principes divins forment la base sur laquelle nous pouvons édifier notre vie. Ce sont la foi, l’espérance et la charité. (Voir 1 Corinthiens 13:13). Réunis, ils nous soutiennent comme les pieds d’un trépied. Chaque principe est important en soi, mais chacun joue également un rôle de soutien. Chacun est incomplet sans les autres. L’espérance aide la foi à se développer. De même, la foi véritable produit l’espérance. Quand nous commençons à perdre espoir, notre foi défaille aussi. Les principes de foi et d’espoir, associés, doivent être accompagnés de charité, qui est le plus grand de tous. ‘La charité est l’amour pur du Christ et elle subsiste à jamais’ (Moroni 7:47).C’est la manifestation parfaite de notre foi et de notre espérance. « Ensemble, ces trois principes éternels contribueront à nous donner la vaste perspective éternelle dont nous avons besoin pour affronter les difficultés les plus dures de la vie, y compris les épreuves prophétisées pour les derniers jours. La foi véritable soutient l’espoir en l’avenir ; elle nous permet de nous dépasser et de dépasser nos préoccupations actuelles. Fortifiés par l’espoir, nous sommes amenés à démontrer l’amour pur du Christ par nos actes quotidiens d’obéissance et d’amour chrétien » (Conference Report, octobre 1992, p. 44 ; ou L’Étoile, janvier 1993, p. 38).
Neal A. Maxwell (1926-2004), alors membre du Collège des douze apôtres, a expliqué comment les qualités de la foi, de l’espérance et de la charité sont complètement liées à Jésus-Christ : « Il n’est pas étonnant que le trio constitué de la foi, de l’espérance et de la charité, qui nous amène au Christ, soit en étroite et ferme convergence. La foi est la foi au Seigneur Jésus-Christ, l’espérance est l’espérance en son expiation et la charité est ‘l’amour pur du Christ’ (voir Éther 12:28 ; Moroni 7:47). Chacun de ces attributs nous qualifie pour le royaume céleste (voir Moroni 10:20-21 ; Éther 12:34). Chacun exige avant tout de nous que nous soyons doux et humbles (voir Moroni 7:39, 43). « La foi et l’espérance sont en interaction constante et ne peuvent pas toujours être distinguées de façon précise, ni placées par ordre d’apparition. Bien que l’espérance ne soit pas non plus une connaissance parfaite, les attentes vivifiées qu’elle engendre sont ‘absolument’ vraies (Éther 12:4 ; voir aussi Romains 8:24 ; Hébreux 11:1 ; Alma 32:21). Dans la géométrie de la théologie, l’espérance a un rayon supérieur à celui de la foi. Si la foi s’accroît, le périmètre de l’espérance s’étend proportionnellement » (Conference Report, octobre 1994, p. 45 ; ou L’Étoile, janvier 1995, p. 42).