Et moi, Néphi, j’ai écrit ces choses à mon peuple, afin de peut-être le persuader de se souvenir du Seigneur, son Rédempteur. C’est pourquoi, je parle à toute la maison d’Israël, si ces choses lui parviennent.
Car voici, j’ai, pour ceux qui sont à Jérusalem, un travail d’esprit qui me lasse, au point que toutes mes jointures sont faibles ; car si le Seigneur n’avait pas eu la miséricorde de me montrer ce qui les concernait, comme il l’a fait avec les prophètes d’autrefois, j’aurais péri aussi.
Et il a assurément montré aux prophètes d’autrefois tout ce qui les concerne ; et il a aussi montré à beaucoup ce qui nous concerne ; c’est pourquoi, nous devons nécessairement être informés à ce sujet, car c’est écrit sur les plaques d’airain.
Or, il arriva que moi, Néphi, j’enseignai ces choses à mes frères ; et il arriva que je leur lus beaucoup de choses qui étaient gravées sur les plaques d’ airain, afin qu’ils fussent au courant des actions du Seigneur dans d’autres pays, parmi les peuples d’autrefois. Et je leur lus beaucoup de choses qui étaient écrites dans les livres de Moïse ; mais afin de les persuader plus complètement de croire au Seigneur, leur Rédempteur, je leur lus ce qui était écrit par le prophète Ésaïe ; car j’appliquais toutes les Écritures à nous, afin que cela fût pour notre profit et notre instruction. C’est pourquoi, je leur parlai, disant :
Entendez les paroles du prophète, vous qui êtes un reste de la maison d’Israël, une branche qui a été coupée ; entendez les paroles du prophète, qui furent écrites à toute la maison d’Israël, et appliquez-les à vous-mêmes, afin que vous ayez l’espérance, aussi bien que vos frères dont vous avez été coupés ; car c’est de cette manière que le prophète a écrit.
Et alors, il arriva que lorsque moi, Néphi, j’eus lu les choses qui étaient gravées sur les plaques d’airain, mes frères vinrent à moi et me dirent :
Que signifient les choses que tu as lues ? Voici, faut-il les comprendre selon les choses qui sont spirituelles, qui arriveront selon l’esprit et non selon la chair ?
Et moi, Néphi, je leur dis :