Il élève une bannière pour les peuples lointains,
et il en siffle un des extrémités de la terre ;
et voici, il arrive avec promptitude et légèreté.
Nul n’est fatigué, nul ne chancelle de lassitude.
Nul n’est fatigué, nul ne chancelle de lassitude,
personne ne sommeille, ni ne dort ;
aucun n’a la ceinture de ses reins détachée,
ni la courroie de ses souliers rompue.
Ses flèches sont aiguës, et tous ses arcs tendus ;
les sabots de ses chevaux ressemblent à des cailloux,
et les roues de ses chars à un tourbillon,
son rugissement comme celui d’une lionne.
Il rugit comme des lionceaux, il gronde,
et saisit sa proie, il l’emporte,
et personne ne vient au secours.
En ce jour, il y aura près de lui un mugissement,
comme celui d’une tempête sur mer ;
en regardant la terre, ils ne verront que ténèbres,
avec des alternatives d’angoisse et d’espérance ;
au ciel, l’obscurité régnera.