Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ;
sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort,
une lumière resplendit.
Tu rends le peuple nombreux, tu accordes de grandes joies ;
il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson,
comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui, le bâton qui frappait son dos,
la verge de celui qui l’opprimait, tu les brises.
Car toute chaussure que l’on porte dans la mêlée,
et tout vêtement guerrier roulé dans le sang,
seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu.