C’est moi, oui, c’est moi qui vous console.
Voici, qui es-tu pour avoir peur de l’homme mortel,
et du fils de l’homme, pareil à l’herbe ?
Et tu oublierais le Seigneur, qui t’a fait,
qui a étendu les cieux et fondé la terre !
Et tu tremblerais incessamment tout le jour devant la colère de l’oppresseur,
parce qu’il cherche à détruire !
Où donc est la colère de l’oppresseur ?
Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera délivré ;
il ne mourra pas dans la fosse, et son pain ne lui manquera pas.
Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui soulève la mer et fais mugir ses flots.
Le Seigneur des armées est mon nom.
Je mets mes paroles dans ta bouche
et te couvre de l’ombre de ma main,
pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre,
et pour dire à Sion : Voici, tu es mon peuple.