Paroles que le Christ dit à ses disciples, les douze qu’il avait choisis, tandis qu’il leur imposait les mains :
Et il les appela par leur nom, disant : Vous invoquerez le Père en mon nom, en prière fervente ; et lorsque vous aurez fait cela, vous aurez le pouvoir de donner le Saint-Esprit à celui à qui vous imposerez les mains ; et vous le donnerez en mon nom, car c’est ainsi que font mes apôtres.
Or, le Christ leur dit ces paroles au moment de sa première apparition ; et la multitude ne l’entendit pas, mais les disciples l’entendirent ; et le Saint-Esprit descendit sur tous ceux à qui ils imposèrent les mains.
Manière dont les disciples, qui étaient appelés les anciens de l’Église, ordonnaient les prêtres et les instructeurs : Après avoir prié le Père au nom du Christ, ils leur imposaient les mains et disaient :
Au nom de Jésus-Christ, je t’ordonne prêtre (ou, si c’était un instructeur, je t’ordonne instructeur), pour prêcher le repentir et le pardon des péchés par l’intermédiaire de Jésus-Christ, par la persévérance de la foi en son nom jusqu’à la fin. Amen.
Et c’est de cette manière qu’ils ordonnaient les prêtres et les instructeurs, selon les dons et les appels de Dieu aux hommes ; et ils les ordonnaient par le pouvoir du Saint-Esprit qui était en eux.
Manière dont leurs anciens et leurs prêtres bénissaient la chair et le sang du Christ pour l’ Église ; et ils les bénissaient selon les commandements du Christ ; c’est pourquoi, nous savons que cette manière est vraie ; et l’ancien ou le prêtre les bénissait et les distribuait ; Et ils s’agenouillaient avec l’Église et priaient le Père au nom du Christ, disant :
Ô Dieu, Père éternel, nous te demandons, au nom de ton Fils, Jésus-Christ, de bénir et de sanctifier ce pain pour l’âme de tous ceux qui en prennent, afin qu’ils le mangent en souvenir du corps de ton Fils, et te témoignent, ô Dieu, Père éternel, qu’ils sont disposés à prendre sur eux le nom de ton Fils, se souvenir toujours de lui et garder les commandements qu’il leur a donnés, afin qu’ils aient toujours son Esprit avec eux. Amen.
Manière de bénir le vin : Voici, ils prenaient la coupe et disaient :
Ô Dieu, Père éternel, nous te demandons, au nom de ton Fils, Jésus-Christ, de bénir et de sanctifier ce vin pour l’âme de tous ceux qui en boivent, afin qu’ils le fassent en souvenir du sang de ton Fils, qui a été versé pour eux, afin qu’ils te témoignent, ô Dieu, Père éternel, qu’ils se souviennent toujours de lui, et qu’ils aient son Esprit avec eux. Amen.
Et maintenant, je parle du baptême. Voici, les anciens, les prêtres et les instructeurs étaient baptisés ; et ils n’étaient baptisés que s’ils produisaient du fruit montrant qu’ils en étaient dignes. Et ils ne recevaient pour le baptême que ceux qui s’avançaient, le cœur brisé et l’esprit contrit, et témoignaient à l’Église qu’ils se repentaient vraiment de tous leurs péchés. Et nul n’était reçu au baptême s’il ne prenait sur lui le nom du Christ, décidé à le servir jusqu’à la fin.
Et après avoir été reçus au baptême et avoir été touchés et purifiés par le pouvoir du Saint-Esprit, ils étaient comptés parmi le peuple de l’Église du Christ ; et leur nom était pris, pour qu’on se souvînt d’eux et qu’on les nourrît de la bonne parole de Dieu, pour les garder dans la voie droite, pour les garder continuellement attentifs à la prière, se reposant uniquement sur les mérites du Christ, qui était l’auteur et le consommateur de leur foi.
Et les membres de l’Église se réunissaient souvent pour jeûner et pour prier, et pour se parler l’un à l’autre du bien-être de leur âme. Et ils se réunissaient souvent pour prendre le pain et le vin en souvenir du Seigneur Jésus.
Et ils étaient stricts à veiller à ce qu’il n’y eût pas d’iniquité parmi eux ; et tous ceux qui étaient trouvés commettant l’iniquité, trois témoins de l’Église les condamnaient devant les anciens, et s’ils ne se repentaient pas, et ne confessaient pas, leur nom était effacé, et ils n’étaient plus comptés parmi le peuple du Christ. Mais aussi souvent qu’ils se repentaient et recherchaient le pardon avec une intention réelle, ils étaient pardonnés.
Et leurs réunions étaient dirigées par l’Église, selon l’inspiration de l’Esprit et par le pouvoir du Saint-Esprit ; car, selon que le pouvoir du Saint-Esprit les conduisait soit à prêcher, soit à exhorter, soit à prier, soit à supplier, soit à chanter, ainsi faisait-on.