Et il arriva que nous attendîmes, dans cette situation difficile, pendant de nombreux mois jusqu’à ce que nous fussions sur le point de périr par manque de nourriture. Mais il arriva que nous reçûmes de la nourriture, qui était gardée pour nous par une armée de deux mille hommes venus nous aider ; et c’est toute l’aide que nous reçûmes pour nous empêcher, nous et notre pays, de tomber entre les mains de nos ennemis, oui, pour combattre un ennemi qui était innombrable.
Or, la cause de cet embarras qui était le nôtre, ou la raison pour laquelle on ne nous envoyait pas davantage de forces, nous ne la connaissions pas ; c’est pourquoi nous étions peinés et aussi remplis de la crainte que, d’une façon ou d’une autre, les jugements de Dieu ne tombent sur notre pays pour nous renverser et nous détruire totalement.