Et lorsque j’eus fait ces plaques-ci par commandement, moi, Néphi, je reçus le commandement que le ministère et les prophéties, les parties les plus claires et les plus précieuses d’entre elles, devaient être écrites sur ces plaques-ci ; et que les choses qui étaient écrites devaient être préservées pour l’instruction de mon peuple, qui posséderait le pays, et aussi pour d’autres buts sages, buts qui sont connus du Seigneur.
Néanmoins, je n’écris sur des plaques que ce que je pense être sacré. Et maintenant, si je me trompe, ceux d’autrefois se sont trompés, eux aussi ; non que je veuille m’excuser à cause d’autres hommes, mais c’est à cause de la faiblesse qui est en moi, selon la chair, que je voudrais m’excuser. Car les choses que certains hommes estiment être d’une grande valeur, tant pour le corps que pour l’âme, d’autres les méprisent et les foulent aux pieds.
Oui, les hommes foulent aux pieds jusqu’au Dieu d’Israël lui-même ; je dis foulent aux pieds, mais je voudrais parler en d’autres termes : ils le méprisent et n’écoutent pas la voix de ses recommandations.