Or, il arriva, la sixième année du règne des juges sur le peuple de Néphi, qu’il n’y eut pas de querelles ni de guerres dans le pays de Zarahemla ; mais le peuple était affligé, oui, profondément affligé de la perte de ses frères, et aussi de la perte de ses troupeaux de gros et de petit bétail, et aussi de la perte de ses champs de grain qui avaient été foulés aux pieds et détruits par les Lamanites.
Et si grandes étaient ses afflictions, que chaque âme avait lieu d’élever des plaintes ; et ils croyaient que c’étaient les jugements de Dieu envoyés sur eux à cause de leur méchanceté et de leurs abominations ; c’est pourquoi, cela éveilla en eux le souvenir de leur devoir.